COMMUNIQUE DE PRESSE Vendredi 5 Avril 2019

Rapatriement des enfants et des mères détenus au Kurdistan syrien

Nous constatons, à la lecture du journal Libération de ce jour, que tout était prêt : la France avait fait le choix de prendre ses responsabilités en rapatriant tous les enfants et leurs mères détenus dans les camps du Kurdistan syrien.Pour des raisons humanitaires certes, mais aussi pour des raisons de sécurité.

Parce que, comme l’ont affirmé la Garde des Sceaux et le Ministre de l’Intérieur, la France a le devoir de choisir le contrôle et donc le rapatriement pour éviter que ses ressortissants français ne se dispersent, ne rejoignent les rangs d’organisations terroristes, et ne partent dans d’autres pays pour continuer à fomenter des actes terroristes visant la France, notamment .

Nous constatons, à la lecture du journal Libération de ce jour, que la France a renoncé à prendre ses responsabilités pour satisfaire une opinion publique mal informée, sacrifiant ainsi la vie d’enfants innocents et un impératif de sécurité qui concerne chaque citoyen français.

En refusant de rapatrier ses enfants et leurs mères, la France fabrique sur mesure du terrorisme. « On aurait pu attendre du pouvoir politique qu’il prenne ses responsabilités et montre un peu de courage » regrette le président du Centre d’analyse du terrorisme Jean-Charles Brisard : il n’est cependant jamais trop tard .

La situation ne cesse de se dégrader sur tous les plans dans les camps du Kurdistan syrien. Sur un plan humanitaire, les enfants ont faim, sont malades, désœuvrés, traumatisés, laissés à l’abandon, et sont tous exposés à un risque de mort. Sur un plan sécuritaire, les détenues les plus radicalisées réussissent un peu plus chaque jour à gagner du terrain en imposant leur idéologie mortifère et en faisant régner la terreur. L’inertie française participe à la reconstruction d’un terreau terroriste dans ces camps.

Parce qu’il s’agit de nos enfants et de notre sécurité, la France avait fait le bon choix , avant de reculer . Tout était prêt, tout reste prêt. Il n’est plus temps de tergiverser .

Marie Dosé & Martin Pradel, avocats

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