Le « Collectif des Familles Unies » se réjouit de l’annonce du rapatriement de 12 enfants français de Syrie ce jour, décision pour laquelle nous militions depuis longtemps.
Nous remercions le Gouvernement d’avoir permis ces retours en toute sécurité, qui nous prouve une fois de plus que rapatrier est possible.
L’intérêt supérieur de l’enfant doit être une priorité conformément à l’article 3 alinéa 1er de la convention internationale relative aux droits de l’enfant.
Bien sûr c’est un soulagement de savoir ces 12 enfants à l’abri, malheureusement près de 200 enfants sont encore sur zone, parfois pas ou mal localisés, vulnérables et parmi eux d’autres orphelins, enfants qui ne sauraient subir de discrimination, qu’ils aient leurs parents vivants ou pas. De plus, aucun enfant n’est responsable pénalement d’une situation de guerre dont il se trouve otage.
Rappelons les récents propos du Défenseur des Droits, Monsieur Jacques Toubon, qui exhorte l’État français à adopter « toutes mesures effectives permettant de faire cesser les traitements inhumains et dégradants subis par les enfants français dans les camps sous le contrôle des forces démocratiques syriennes au nord de la Syrie » et « de faire cesser la détention arbitraire des enfants et de leurs mères ».
Le « Collectif des Familles Unies » conscient de l’urgence, continuera à se mobiliser pour les autres familles en attente de solutions justes, équitables et humaines pour les leurs, décisions que nous appelons de toutes nos forces à être respectueuses des droits, et non dépendantes de l’opinion publique qui influence malheureusement trop souvent le cours des décisions gouvernementales.
Les familles du « Collectif des Familles Unies »
Paris, le 10 juin 2019