Ma fille est dans le camp de Al Hol, avec mes 4 petits enfants de 9,6,4 et 1 an, 3 sont nés en France au sein d’une famille aimante.
Les conditions de vie y sont extrêmement précaires, manque de tentes, certains ont dormis dehors à même le sol dans le froid, manque de sanitaires, ils sont obligés de faire leurs besoins naturels n’importe où, certains ne sont pas lavés depuis plusieurs mois, il y a un manque de nourriture, d’eau et surtout de soins médicaux, il y a des blessés, notamment des enfants.
Face à cette urgence sanitaire il y a peu d’ONG sur place. Pourquoi ?
Il y a une volonté de les couper du reste du monde, on les empêche de téléphoner à leurs familles.
Monsieur le Ministre de l’Intérieur estime qu’il ne lui appartient pas d’aller les chercher ; alors qui doit le faire ? Nous parents voulons bien prendre en charge les frais.
Ces femmes sont « détenues » par une entité non-étatique et non reconnue et qui de toutes façons a toujours affirmé qu’elle ne voulait pas les juger. Sans perspective de jugement, elles sont condamnées à l’exil.
L’alternative Irakienne souvent évoquée et la pire des solutions, elle consisterait à livrer des ressortissants français à un pays étranger en les soustrayant à la justice française, alors que la plupart des adultes ont des mandats d’arrêts internationaux diligentés par des juges français. Ceci dans un pays ou la corruption est généralisée et qui, selon Amnesty Internationale, pratique la peine de mort et la torture (y compris sur des enfants).
Donc la seule solution est de rapatrier les enfants et leurs mères.
Cette guerre contre daesch est finie en Syrie, elles sont coupables d’avoir rejoint cette idéologie jihadiste et doivent rendre des comptes à la France.
Il ne faut pas faire fi de l’emprise sectaire, ces gens ont été manipulés, endoctrinés et embrigadés par daesch sur notre territoire, nous parents n’avons pas réussi à faire face à ce phénomène, les plus grandes puissances mondiales non plus.
Nous sommes aussi « victimes » de l’IDÉOLIGIE de l’« État islamique », qui nous a volé nos enfants et causé de graves traumatismes dans nos familles. Nous avons le droit à la vérité sur ce mal qui tire une partie de ses origines en France !