Enfants européens en danger de mort, l’Europe doit respecter les Conventions internationales

Madame la Députée européenne,
Monsieur le Député européen,

Le « Collectif des Familles Unies » (France) vous adresse ses meilleurs vœux pour la Nouvelle Année 2019.Nous sommes un groupe de parents français, respectueux des valeurs et principes démocratiques qui ont permis à l’Europe de se construire en paix ces dernières décennies, parents touchés par la radicalisation religieuse violente ayant entraîné le départ d’un ou plusieurs membres de leur famille dans des zones de guerre syro-irakiennes.

Nous luttons de toutes nos forces contre ce fléau qui ravage et détruit nos familles, et qui a durement frappé nos sociétés européennes.Nous vous prions de bien vouloir prendre connaissance, ci-dessous, d’une situation juridique et humaine, qui condamne de très jeunes enfants européens à l’exil dans des camps ou des prisons en Syrie et en Irak, et qui empêche leurs parents à faire face à leur justice nationale.Nous vous remercions de l’intérêt que vous porterez à cette situation qui concerne tous les pays européens, et à ces principes inaliénables qui nous permettent de vivre en paix depuis plusieurs décennies en Europe.

Nous vous prions de croire, Madame la Députée européenne, en l’assurance de notre très haute considération.

Pour le Collectif des Familles Unies 

___________________Paris, le 27 janvier 2019________________________________

Message du Collectif des Familles unies (France) aux députés européens : Des centaines d’enfants en danger de mort dans les zones de guerre en Syrie Des dizaines de ressortissants européens prisonniers en Syrie sans perspective de procès et en dehors de tout cadre légal L’EUROPE DOIT PRENDRE SES RESPONSABILITÉS ET RAPATRIER SES RESSORTISSANTS

Des centaines d’enfants européens – pratiquement tous les pays européens sont concernés -, croupissent depuis des mois dans des camps en Syrie, certains depuis plus d’un an et demi.Ces enfants, que certains « experts » ont diabolisés aux yeux de l’opinion publique, ont en majorité moins de cinq ans. Certains pays (la France et la Belgique) ont pris position pour le rapatriement des enfants sans leurs mèresA ce jour, malgré les annonces répétées depuis un an de certains pays, aucun enfant n’a été rapatrié des camps de Syrie !La solution envisagée par la France et la Belgique, qui nécessite l’accord des mères, implique un tri insupportable entre les enfants, dont certains seraient rapatriés et d’autres pas. Les enfants sont tous innocents : ils n’ont rien demandé, ils ne sont coupables de rien, ce sont des victimes de la guerre et de Daesh. Ces enfants européens sont prisonniers. Ils n’ont pas d’éducation, pas d’école, pas de loisirs. Les conditions matérielles sont d’une extrême précarité, et l’accès aux soins difficile ou quasiment inexistant. Ils n’ont aucun soutien psychologique ou psychiatrique. Ils doivent affronter des conditions climatiques de plus en plus rigoureuses, avec le froid de plus en plus intense, et certains risquent de ne pas survivre à l’hiver. Ces enfants sont français, belges, néerlandais, allemands, britanniques, portugais, espagnols, italiens, danois, suédois, … De quel droit leurs propres pays empêchent-ils leur retour ? Qu’ont-ils fait pour être ainsi ostracisés ? Des solutions auraient pu être mises en œuvre depuis des mois, et rien n’a été fait.Ce sont ces enfants qui payent le plus lourd tribut, qui souffrent et qui sont laissés dans un état d’abandon total par leurs propres pays, comme s’ils payaient pour les fautes de leurs parents. Ces enfants européens sont privés de tous leurs droits, prévus par la Convention internationale des droits de l’enfant, dont tous les pays européens sont signataires. L’intérêt supérieur de TOUS ces enfants, c’est d’être rapatriés dans leurs pays, d’être réinsérés ou insérés dans les sociétés européennes, de disposer des droits dont jouissent les enfants dans nos pays : liberté, sécurité, droit à l’éducation, à la santé, aux loisirs. Nous demandons aux gouvernements des pays européens, qui ont abandonné ces enfants à leur sort depuis de trop longs mois, d’organiser au plus vite leur retour, avant que certains de ces enfants périssent dans les camps, d’accident, de maladie ou victimes d’une recrudescence de la guerre.   Les mères de ces enfants, prisonnières avec eux dans les camps, n’ont aucune perspective de procès sur place. Les autorités kurdes ont annoncé qu’elles ne les jugeront pas, pas plus qu’elles ne jugent les épouses syriennes des combattants de Daesh. Nos Etats de droit européens peuvent-ils faire le choix de déroger à toutes leurs règles en condamnant ces femmes à un exil perpétuel, à être reléguées dans une zone de non-droit, à devenir de factoapatrides – toutes condamnations contraires à notre droit ? Ou au contraire vont-ils se décider à prendre leurs responsabilités en extradant ces femmes européennes, pour qu’elles puissent être jugées dans le cadre de procès équitables ?  Cette solution, conforme à l’esprit de notre justice et conforme également à la Convention internationale des droits de l’enfant, permettrait le rapatriement rapide de tous les enfants européens.Les pays européens ont adopté vis-à-vis de leurs ressortissants prisonniers une attitude pratiquement identique : ces personnes doivent être jugés sur place, et tout rapatriement ou extradition vers les pays d’origine semble exclu pour le moment, alors même que des mandats d’arrêt internationaux ont été émis contre un certain nombre de personnes actuellement prisonnières. En Syrie, la plupart des Européens prisonniers sont détenus par les forces kurdes, c’est-à-dire une entité non-gouvernementale non reconnue au niveau international.  Actuellement, les hommes sont détenus dans des prisons, et les femmes et les enfants dans des camps (à Roj, Aïn-Issa, Al-Hol). Les autorités kurdes ont très clairement fait savoir qu’ils ne jugeront pas les ressortissants étrangers et ont demandé aux différents pays de récupérer leurs nationaux.Malgré cela, les gouvernements européens ont campé sur leur position, même si la perspective d’un procès sur place devenait de jour en jour de plus en plus improbable.  Des ressortissants européens ont déjà été jugés en Irak, pays qui pratique la peine de mort. Les organisations humanitaires et des droits humains ont toutes insisté sur le fait que l’Irak appliquait une justice bien éloignée de tous les canons de la justice européenne : aucune instruction digne de ce nom, procédures expéditives, défense des accusés quasiment inexistante, procès expédiés en une heure ou moins. Ces entorses flagrantes au droit et à l’équité, n’ont guère ému les responsables européens. Cependant ces autorités ont la possibilité de demander à la justice irakienne que les ressortissants européens purgent leur peine dans leurs pays d’origine. En tout état de cause, des dizaines d’enfants européens sont encore prisonniers en Irak, et il est urgent de les rapatrier.Sur le terrain en Syrie, la guerre contre Daesh arrive dans sa phase ultime. Cependant, les bombardements de la coalition sur des dernières zones contrôlées par Daesh ont provoqué de très nombreuses victimes civiles. Des familles entières, de nombreux enfants, et parmi eux des enfants européens, ont été tués ou blessés.Le blocus imposé par les combats affame les derniers survivants de ces zones, dont beaucoup sont pris en otage par Daesh et servent de bouclier humain. Aucune guerre ne justifie que l’on tue des enfants : tout doit être fait pour permettre aux civils, aux familles et aux enfants de se rendre et de quitter les zones de guerre !L’évolution de la situation, avec le départ annoncé des forces américaines, les tensions et les perspectives de conflit entre les Kurdes et la Turquie, le rapprochement entre les Kurdes et le régime de Bachar Al-Assad, rend cette perspective de procès sur place des ressortissants européens, qui était déjà irréaliste, complètement caduque.En revanche, le risque de transfert des prisonniers européens et de leurs enfantsaux forces du régime syrien ou irakien devient une possibilité. Les organisations humanitaires et des droits humains dénoncent depuis des années le système carcéral syrien, où des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants ont été torturés, violés et exécutés :Est-ce cela que les gouvernements européens, champions des droits humains et d’une justice impartiale et équitable, réservent à leurs ressortissants et à des enfants innocents ?Devant l’évolution inquiétante de la situation en Syrie et les incertitudes qu’elle comporte, il nous semble impératif de faire exécuter les mandats d’arrêt internationaux édités par les différentes juridictions européennes, et donc de faire extrader nos ressortissants pour les juger pour ce qu’ils ont fait. Nous savons qu’il n’y aura pas de procès sur place, et l’éventuel transfert de ces prisonniers au régime syrien – outre le fait que cela constituerait une infamie et un crime, notamment dans le cas des enfants – peut faire courir à l’Europe à moyen ou à long terme un risque sécuritaire évident. Les autorités kurdes ont déclaré par ailleurs qu’elles ne pourraient pas longtemps assurer des conditions de détention sécurisées pour ces prisonniers européens, et que des évasions ou des dispersions étaient dès lors possibles : leur extradition est donc non seulement une question de droit, mais de sécurité européenne.En s’obstinant dans le refus de prendre leurs responsabilités, nos gouvernements valident le fait qu’une certaine catégorie de citoyens européens ne mérite pas que leur soient appliqués les principes de l’état de droit et d’un procès équitable. Or ces principes s’appliquent à tous, quelque soit l’étendue des crimes commis : y déroger, c’est remettre en cause les bases mêmes de nos systèmes juridiques et de nos principes démocratiques, c’est un retour aux heures sombres de notre histoire pas si lointaine.
________________________________________________________________________PETITION
TO THE MEMBERS OF THE EUROPEAN PARLIAMENT
FROM THE UNITED FAMILIES COALITION (FRANCE) 
Hundreds of children have been detained in Syria and in Iraq, in violation of the Convention of Children’s rights. Hundreds of children are in danger of being slaughtered within the war zones of Syria. Tens of European nationals are prisoners in Syria without any hope for a trial and outside of any legal recourse. The European Community has to assume the responsibility to bring back home its people. Hundreds of European children (from almost all European countries are affected) languish in Syrian prison camps; some of them have spent more than a year and a half as prisoners. Those children who are for the most part less than 5 years old have been demonized by some “experts”, in the eye of the public opinion. Some countries (France and Belgium) have opted for the repatriation of the children “without their mothers”. Up to this date, despite repeated announcements, a year has passed and no child has been repatriated from the Syrian camps.France and Belgium came up with the idea of requiring the mothers’ agreement, which implies an unbearable triage would be made between the children; some of them would be repatriated, some of them not. All the children are innocent; they are not asking for anything. They are not guilty of anything, they are victims of the war and Daesh. These children are prisoners. They receive no education, no schooling, no recreation. Their living conditions are extremely precarious and access to healthcare is difficult or quasi-inexistent.They have no support system, psychological or psychiatric. They have to confront harsh weather changes; with cold winter at bay, they may not survive. These children are French, Belgian, Dutch, German, British. What makes it right for their own countries to impede their return to the home land? What have they done to be ostracized in such a manner?
A solution could have been found many months ago, but nothing was done. These are the children who pay the heaviest toll and who have been totally abandoned by their native countries; it is as though they were meant to pay for the sins of their parents. These European children are deprived of their rights, rights provided by the International Convention of Children’s Rights, which was signed by all the European Community members. It is of the highest interest that ALL these children are repatriated to their country of origin,be rehabilitated or assimilated into the European Community society and to be able to enjoy all the rights given to all children in our countries: liberty, security, right to education, the right to healthcare and recreation. We petition the governments of the European countries that have abandoned these children to their fate. For such a long time. We petition for their prompt return, before some of these children perish in the camps, either by accident, disease or as collateral victims of a war escalade. Inside the camps the children are prisoners like their mothers who have no prospect of a trial in that place. The Kurd authorities have announced that they would not bring to trial either the wives of the Daesh fighters nor the wives of the Syrians. Can the Law in our European countries depart from the letter of their principles and condemn these women to an indefinite exile? To know that these women will be relegated into a position where they would be without any rights and considered stateless. Instead, why not decide responsibly to extradite these European women so they can receive a fair trial?This solution is in agreement with the spirit of our justice and in synchrony with the International Convention on Children’s Rights allowing the swift repatriation of all the European children. The European countries have taken a quasi-identical position vis-à-vis their national prisoners. In their view, thesepeople must be judged on the site and for the moment they exclude any repatriation or extradition; even though international arrest warrants have been issued for subjects already in jail. In Syria, most European prisoners are detained by the Kurd armed forces (which means that a non-government entity, not recognized by the international community, is acting as the Police). Actually, the men are detained in the prisons and women and children are in the camps (at Roj, Ain-Issa, Al-Hol). The Kurd authorities have clearly stated that they will not bring to trial the foreign nationals and have asked the different foreign countries to come and retrieve their nationals. Despite this appeal, the European governments remained fixed in their position; even though the hope fortrials on site is remote. Some European nationals have already been sentenced in Iraq, a country known for practicing the death penalty. Humanitarian organizations for Human Rights have indicated that Iraq applies a justice placed far from the norms of European justice: there are no instructions during trial to speak of, defense for the accused is practically inexistent, procedures are expedited in one hour or less. Flagrant disregard for the rules of Law and equity have not moved the European Heads of States. Nevertheless, the same authorities are able to ask the judicial system of Iraq to allow the European nationals to serve their sentence in their country of origin. In any case, a dozen European children are still prisoners in Iraq, and it is crucial to evacuate them. Out in the fields, in Syria, the war against Daesh has reached its final stage. Nevertheless, the bombings of the coalition over the last zones controlled by Daesh have caused many civilian casualties; entire families, a largenumber of children among them European children have been killed or injured. The blockade imposed by the battles is starving the last survivors of these zones, from which a lot have been taken hostages by Daesh and are used as human shields. No war justifies the taking of children’s lives. Everythingmust be done to allow civilians, their families and their children to surrender and leave the war zones! The situation is evolving with the announced departure of the American troops. Tensions and the prospect of conflict between the Kurds and the Turkish forces grow. In the meantime, the closeness between the Kurds and the regime of Bashar-Assad makes the idea of having the trials on the site, unrealistic and completely lapsed, for the European nationals. But on the other hand, the risk of seeing transfer of European prisoners and their children to the forces of the Syrian or Iraqi regime becomes a possibility. Humanitarian and Human Rights organizations exposed for many years the Syrian and Iraqi prison system where thousands of men, women and children have been tortured, raped and executed. Is this what European governments, known for being champions of human rights and champions of an impartial justice system have in store for their nationals and for their innocent children? Facing the disquieting evolution of the situation in Syria and the uncertainty at hand, we believe that it is of the utmost urgency to enforce the international warrant arrests issued by the many European jurisdictions, in order to obtain the extradition of our nationals and finally bring them to justice, for the crimes they have committed. We know that there won’t be a trial over there and the possibility of transferring these prisoners to the Syrian authorities would constitute an infamy and a crime, especially in the children’s case, which can cause Europe to run a grave security risk, sooner or later. The Kurd authorities have declared that they can no longer guarantee secure conditions of detention for those prisoners. So, their extradition is not only a matter of Law but also of the European safety. As they persist in their refusal to take on the responsibility, our governments are validating the fact that ina certain category of European citizens, it is not necessary to apply the principles of an equitable and fair judgment.But in fact, those principles apply to all, no matter what the crime committed. To depart from the rules is to question againon the basis of our judicial system and of our democracy. It is a return to the dark ages of our not so distant history.  PARIS
January 17, 2019 


Lettre à Monsieur Edouard Philippe, Monsieur le Premier Ministre

Paris le 16 janvier 2019


Monsieur le Premier Ministre,

En ce début d’année, nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2019, et souhaitons que la cause des familles touchées par la radicalisation et le sort des enfants français retenus dans des camps et des prisons en Syrie et en Irak soient une priorité du gouvernement. 

Nous avons l’honneur de vous transmettre ci-joint la lettre du Collectif des Familles Unies, adressée nommément à tous les parlementaires de la nation en vue de les sensibiliser sur ce sujet.

Cette situation nécessite une approche respectueuse de notre droit et des valeurs qui cimentent notre nation. Les conventions internationales, et en particulier la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire, doivent être respectées et appliquées pleinement.

Le sort de ces enfants, dont la plupart ont moins de cinq ans, est crucial, et il ne peut pas dépendre des aléas de l’opinion publique ou de la vindicte des réseaux sociaux. Si c’est le cas, c’est le début d’une dérive sociétale où tous nos fondements démocratiques seraient remis en cause, rappelant des époques sombres de notre histoire.

Depuis plus d’un an, le Gouvernement a fait des annonces pour le rapatriement des enfants sans que ces dernières soient suivies d’effet ! 

Prendre cette décision de rapatrier ces très jeunes enfants, avec leurs parents, qui eux doivent être jugés conformément à notre droit, doit être une priorité, pour le droit des familles touchées, mais aussi pour tous les Français devant connaître certaines vérités indispensables sur le processus de propagation de l’idéologie mortifère de Daesh et d’organisations similaires.

Nous réitérons notre demande d’être reçus par les autorités de la République afin que nous puissions évoquer ensemble les conditions de rapatriement, et de réinsertion de nos enfants. Nous ne sommes pas entendus et nous nous sentons ignorés malgré nos actions et prises de parole, notre contribution active avec tous les autres acteurs (le Gouvernement, la Justice, les avocats, l’Administration, les médecins, les psychologues…), nous semble pourtant indispensable dans la situation actuelle.

Avec l’espoir que notre justice républicaine s’applique avec sérénité, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Premier Ministre, l’expression de notre très haute considération.

Lettre ouverte à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République

Paris le 16 janvier 2019

Monsieur le Président de la République,

En ce début d’année, nous vous présentons nos meilleurs vœux pour 2019, et souhaitons que la cause des familles touchées par la radicalisation et le sort des enfants français retenus dans des camps et des prisons en Syrie et en Irak soient une priorité du gouvernement. 

Nous avons l’honneur de vous transmettre ci-joint la lettre du Collectif des Familles Unies, adressée nommément à tous les parlementaires de la nation en vue de les sensibiliser sur ce sujet.

Cette situation nécessite une approche respectueuse de notre droit et des valeurs qui cimentent notre nation. Les conventions internationales, et en particulier la Convention internationale des droits de l’enfant, dont la France est signataire, doivent être respectées et appliquées pleinement.

Le sort de ces enfants, dont la plupart ont moins de cinq ans, est crucial, et il ne peut pas dépendre des aléas de l’opinion publique ou de la vindicte des réseaux sociaux. Si c’est le cas, c’est le début d’une dérive sociétale où tous nos fondements démocratiques seraient remis en cause, rappelant des époques sombres de notre histoire.

Depuis plus d’un an, le Gouvernement a fait des annonces pour le rapatriement des enfants sans que ces dernières soient suivies d’effet ! 

Prendre cette décision de rapatrier ces très jeunes enfants, avec leurs parents, qui eux doivent être jugés conformément à notre droit, doit être une priorité, pour le droit des familles touchées, mais aussi pour tous les Français devant connaître certaines vérités indispensables sur le processus de propagation de l’idéologie mortifère de Daesh et d’organisations similaires.

Nous réitérons notre demande d’être reçus par les autorités de la République afin que nous puissions évoquer ensemble les conditions de rapatriement, et de réinsertion de nos enfants. Nous ne sommes pas entendus et nous nous sentons ignorés malgré nos actions et prises de parole, notre contribution active avec tous les autres acteurs (le Gouvernement, la Justice, les avocats, l’Administration, les médecins, les psychologues…), nous semble pourtant indispensable dans la situation actuelle.

Avec l’espoir que notre justice républicaine s’applique avec sérénité, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération et de notre profond respect.

Enfants français détenus et bombardés : pour le respect du droit et de nos principes fondamentaux qui cimentent notre Nation

Madame la Députée,

Madame la Sénatrice,

Monsieur le Député,

Monsieur le Sénateur,

Vous qui êtes les représentants de notre nation, attachée aux valeurs universelles des droits de l’homme et de la protection de l’enfance, prenez s’il vous plaît le temps de lire et partager les communiqués ci-dessous du «Collectif Familles Unies » relatifs à la situation des ressortissants français en Syrie et en Irak, et en particulier celle des enfants. 

Nous ne pouvons rester passifs devant tant de contradictions, d’annonces fictives et de dénis de tous les corps d’état.Prenons les décisions dont la France s’honorera, l’Histoire en sera le grand témoin.

Il y a urgence et nous sollicitons des rendez-vous pour être entendus et sauver ceux qui peuvent encore l’être, conformément aux principes républicains et aux règles de l’Etat de droit.

Recevez, Monsieur le Député, nos respectueuses et républicaines salutations, ainsi que nos meilleurs voeux pour la nouvelle année 2019, qu’elle soit sous le signe de la paix.

Lettre ouverte du 26 décembre 2018 à l’attention de Madame Florence Parly, Ministre des armées.

Objet : Lettre ouverte, « il faut terminer le travail » 

Madame la Ministre,

Faudrait-il être inhumain et insensible pour ne pas réagir aux mots que vous avez prononcés en direct d’une Radio, suite à l’annonce des américains de se retirer de la Syrie ?

Vos mots « il faut terminer le travail » sonnent comme une solution finale, une extermination qui ne tue pas l’idéologie, un travail de nettoyage d’un mal comparé à de la vermine. Et j’ai mal de les entendre. 

Aussi horribles que soient ce conflit et les victimes qu’il engendre de tous les côtés, il s’agit d’êtres humains, même combattants, de prisonniers, de civils et enfants dont le sort devrait être encadré par le Droit de la guerre et les Droits de l’homme. Mais non, la peur et la vengeance justifieraient tous les moyens ! 

Je ne l’accepte pas et le dénonce en mon nom et au nom de ceux qui perdent les leurs.

La France devra se regarder dans la glace et assumer les origines et les conséquences de ce conflit que seule la raison et le souci de justice peuvent régler sereinement, au lieu de l’application de la loi du Talion.

Au moment où le conflit en Syrie évolue, où les Turcs annoncent vouloir attaquer les Kurdes et où des Français vont devenir une monnaie d’échange, on ne peut rester passifs. 

Je me sens concernée et propose une réflexion et des mots pour soigner les maux de la société, inspirés par Pierre Rabhi (La convergence des consciences) :

« Pourquoi diable avons-nous donc tant d’aptitudes et un comportement aussi sot et aussi destructeur ? L’origine de ce mal interroge les consciences. Atterré par la violence humaine, Jean-Marie Pelt n’hésitait pas à invoquer Satan = l’esprit qui divise. Pourquoi ne comprenons-nous pas que c’est LE MAL QUI FAIT MAL ? 

D’où nous vient cette férocité absurde et vaine ? Nous ne pouvons même pas accuser notre animalité puisque l’animal lui ne fait pas de mal ! »

J’ignore si je serai lue ni même entendue par vous, les autres membres du gouvernement, le Président de la République restant sourds à nos appels. Mais je suis fière de les écrire pour mes enfants et petits enfants nés et à venir, pour les familles touchées par la violence de la guerre, pour un avenir en paix un jour ! 

Recevez, Madame la Ministre, mes salutations respectueuses, mais profondément meurtries.

Véronique Roy

Membre du Collectif Familles Unies

Radio et Télévision Suisse (RTS)

https://www.rts.ch/play/radio/tout-un-monde/audio/le-retour-des-djihadistes-de-syrie-temoignages-de-familles-en-france?id=10087668

Communiqué de presse du Collectif Familles Unies du 26 décembre 2018

LES FRANÇAIS DÉTENUS DANS LES CAMPS ET LES PRISONS EN SYRIE.VONT-ILS ÊTRE LIVRÉS À ASSAD ?

Le Collectif Familles Unies réclame le rapatriement immédiat des enfants et des ressortissants français détenus en Syrie

Le départ des troupes américaines et l’impact de ce retrait sur les zones actuellement contrôlées par les forces kurdes, risque d’avoir des conséquences dramatiques sur le sort des enfants français détenus actuellement avec leurs mères dans les camps kurdes. Des rumeurs alarmantes, non encore vérifiées, font état de possibles transferts de prisonniers vers les forces de Bachar el Assad, notamment en cas d’offensive turque. Le rapprochement des forces kurdes, après la défection des Américains, avec le régime de Damas prend de plus en plus rapidement forme, et ces transferts représentent donc une possibilité qu’il faut prendre en compte, d’autant que l’on se souvient des transferts et des échanges de prisonniers entre les forces kurdes et l’Etat islamique en mai dernier.

En février dernier, M. Le Drian, Ministre des Affaires étrangères, déclarait que les enfants français détenus en Syrie seraient rapatriés. En septembre, le Ministère des Affaires étrangères réitérait cette position, en précisant que les enfants seraient rapatriés seuls, sans leurs mères, qui devaient être jugées en Syrie. Des émissaires français du Ministère des Affaires étrangères visitaient le camp de Roj, administré par les forces kurdes, en octobre, et rencontraient certaines ressortissantes françaises pour les sonder sur leur intention de laisser partir ou pas leurs enfants sans elles, – sans trop de succès à vrai dire. Ces femmes étaient placées devant le choix suivant : accepter le départ de leurs enfants sans espoir de les revoir un jour, et sans aucune visibilité sur leur avenir à elles, – ou garder leurs enfants avec elles, dans un camp d’un pays en guerre. Le Ministère des Affaires étrangères déclarait vouloir agir dans « l’intérêt supérieur de l’enfant ». De notre point de vue, l’intérêt supérieur des petits enfants français détenus en Syrie est d’être tous rapatriés dans leur pays, et de bénéficier des droits à la sécurité, à la santé, à l’éducation, aux loisirs… – droits élémentaires dont ils sont complètement privés dans les camps.

Cette position des autorités françaises (rapatrier les enfants sans les mères mais avec l’autorisation de celles-ci) équivalait de facto à ne pas rapatrier des enfants français prisonniers, qui sont parfaitement innocents, qui n’ont rien demandé et qui sont des victimesde Daesh et de la guerre. L’évolution de la situation en Syrie rend de toute façon cette position complètement caduque : on sait formellement à présent qu’il n’y aura pas de procès organisés par les forces kurdes à l’encontre des ressortissants français. Les kurdes le répétaient sur tous les tons depuis des mois ; la situation à présent l’impose de manière formelle.

Si les forces kurdes ne jugent pas les adultes, comme c’est à présent certain, et si le rapprochement entre les responsables kurdes et le régime de Damas se précise, il y a un risque évident que ces enfants et leurs parents soient livrés aux forces syriennes, dans un avenir qui pourrait être proche. Ces enfants et leurs parents sont donc en danger de mort : les informations rapportées sur les prisons syriennes  font constamment état de tortures, de viols et d’exécutions sommaires. Est-ce cela que l’on veut pour des petits enfants français innocents ? Est-ce cela que l’on préconise pour des adultes – aussi coupables soient-ils – dont des ministres français disaient encore récemment qu’ils devaient être jugés dans des « procès équitables » ?

Il y a actuellement une quinzaine de femmes françaises détenues avec leurs enfants (une cinquantaine) au camp de Roj. D’autres françaises (en plus petit nombre) sont détenues à Aïn Issa et Al-Hol. Ces enfants ont entre deux mois et une dizaine d’années, et la majorité a moins de cinq ans. Ces enfants vivent depuis des mois dans des conditions matérielles précaires, sans école, sans éducation, sans accès aux soins, dans des conditions climatiques qui sont de plus en plus rigoureuses. Ces enfants sont actuellement en danger de mort : il faut les sauver, et il y a urgence ! Certains d’entre eux croupissent dans des camps depuis un an et demi.Comment un Etat de droit, soucieux des droits humains, des droits de l’enfant comme la France, peut-il laisser ses propres enfants dépérir dans ces conditions ?

Dans cette situation de détention qui se prolonge, ce sont les plus plus faibles, les plus innocents, qui payent le plus lourd tribut ! Devant cette souffrance des enfants, devant le risque énorme qu’ils courent à présent, il faut agir vite : nous demandons que les rapatriements commencent dans les plus courts délais.

Pour que le rapatriement de tous les enfants puissent se faire rapidement et dans de bonnes conditions, pour qu’il n’y ait pas d’exception dans le traitement des enfants, nous demandons que les mères soient rapatriées avec eux. Le Collectif Familles unies ne demande aucune indulgence particulière pour les adultes, et veut que ceux-ci soient placés devant leurs responsabilités, qu’ils soient donc jugés dans le cadre de procès équitable.

En ce qui concerne les prisonniers détenus dans les prisons kurdes, à savoir quelques dizaines de ressortissants français, essentiellement des hommes, nous demandons l’exécution des mandats d’arrêt internationaux édictés par la justice française, et donc leur extradition vers la France. Pour eux non plus, nous savons à présent qu’il n’y aura pas de procès sur place. Les autorités kurdes ont déclaré par ailleurs qu’ils ne pourraient pas longtemps assurer des conditions de détention optimales, que des évasions ou des dispersions étaient dès lors possibles : leur extradition est donc non seulement une question de droit, mais aussi de sécurité nationale.

Communiqué de presse du Collectif Familles Unies du 26 décembre 2018 LES FRANÇAIS DÉTENUS DANS LES CAMPS ET LES PRISONS EN SYRIE VONT-ILS ÊTRE LIVRÉS À ASSAD ?

Le Collectif Familles Unies réclame le rapatriement immédiat des enfants et des ressortissants français détenus en Syrie

Le départ des troupes américaines et l’impact de ce retrait sur les zones actuellement contrôlées par les forces kurdes, risque d’avoir des conséquences dramatiques sur le sort des enfants français détenus actuellement avec leurs mères dans les camps kurdes. Des rumeurs alarmantes, non encore vérifiées, font état de possibles transferts de prisonniers vers les forces de Bachar el Assad, notamment en cas d’offensive turque. Le rapprochement des forces kurdes, après la défection des Américains, avec le régime de Damas prend de plus en plus rapidement forme, et ces transferts représentent donc une possibilité qu’il faut prendre en compte, d’autant que l’on se souvient des transferts et des échanges de prisonniers entre les forces kurdes et l’Etat islamique en mai dernier.

En février dernier, M. Le Drian, Ministre des Affaires étrangères, déclarait que les enfants français détenus en Syrie seraient rapatriés. En septembre, le Ministère des Affaires étrangères réitérait cette position, en précisant que les enfants seraient rapatriés seuls, sans leurs mères, qui devaient être jugées en Syrie. Des émissaires français du Ministère des Affaires étrangères visitaient le camp de Roj, administré par les forces kurdes, en octobre, et rencontraient certaines ressortissantes françaises pour les sonder sur leur intention de laisser partir ou pas leurs enfants sans elles, – sans trop de succès à vrai dire. Ces femmes étaient placées devant le choix suivant : accepter le départ de leurs enfants sans espoir de les revoir un jour, et sans aucune visibilité sur leur avenir à elles, – ou garder leurs enfants avec elles, dans un camp d’un pays en guerre. Le Ministère des Affaires étrangères déclarait vouloir agir dans « l’intérêt supérieur de l’enfant ». De notre point de vue, l’intérêt supérieur des petits enfants français détenus en Syrie est d’être tous rapatriés dans leur pays, et de bénéficier des droits à la sécurité, à la santé, à l’éducation, aux loisirs… – droits élémentaires dont ils sont complètement privés dans les camps.

Cette position des autorités françaises (rapatrier les enfants sans les mères mais avec l’autorisation de celles-ci) équivalait de facto à ne pas rapatrier des enfants français prisonniers, qui sont parfaitement innocents, qui n’ont rien demandé et qui sont des victimes de Daesh et de la guerre. L’évolution de la situation en Syrie rend de toute façon cette position complètement caduque : on sait formellement à présent qu’il n’y aura pas de procès organisés par les forces kurdes à l’encontre des ressortissants français. Les kurdes le répétaient sur tous les tons depuis des mois ; la situation à présent l’impose de manière formelle.

Si les forces kurdes ne jugent pas les adultes, comme c’est à présent certain, et si le rapprochement entre les responsables kurdes et le régime de Damas se précise, il y a un risque évident que ces enfants et leurs parents soient livrés aux forces syriennes, dans un avenir qui pourrait être proche. Ces enfants et leurs parents sont donc en danger de mort : les informations rapportées sur les prisons syriennes  font constamment état de tortures, de viols et d’exécutions sommaires. Est-ce cela que l’on veut pour des petits enfants français innocents ? Est-ce cela que l’on préconise pour des adultes – aussi coupables soient-ils – dont des ministres français disaient encore récemment qu’ils devaient être jugés dans des « procès équitables » ?

Il y a actuellement une quinzaine de femmes françaises détenues avec leurs enfants (une cinquantaine) au camp de Roj. D’autres françaises (en plus petit nombre) sont détenues à Aïn Issa et Al-Hol. Ces enfants ont entre deux mois et une dizaine d’années, et la majorité a moins de cinq ans.

Ces enfants vivent depuis des mois dans des conditions matérielles précaires, sans école, sans éducation, sans accès aux soins, dans des conditions climatiques qui sont de plus en plus rigoureuses. Ces enfants sont actuellement en danger de mort : il faut les sauver, et il y a urgence ! Certains d’entre eux croupissent dans des camps depuis un an et demi.Comment un Etat de droit, soucieux des droits humains, des droits de l’enfant comme la France, peut-il laisser ses propres enfants dépérir dans ces conditions ?

Dans cette situation de détention qui se prolonge, ce sont les plus faibles, les plus innocents, qui payent le plus lourd tribut ! Devant cette souffrance des enfants, devant le risque énorme qu’ils courent à présent, il faut agir vite : nous demandons que les rapatriements commencent dans les plus courts délais.

Pour que le rapatriement de tous les enfants puissent se faire rapidement et dans de bonnes conditions, pour qu’il n’y ait pas d’exception dans le traitement des enfants, nous demandons que les mères soient rapatriées avec eux. Le Collectif Familles unies ne demande aucune indulgence particulière pour les adultes, et veut que ceux-ci soient placés devant leurs responsabilités, qu’ils soient donc jugés dans le cadre de procès équitable.

En ce qui concerne les prisonniers détenus dans les prisons kurdes, à savoir quelques dizaines de ressortissants français, essentiellement des hommes, nous demandons l’exécution des mandats d’arrêt internationaux édictés par la justice française, et donc leur extradition vers la France. Pour eux non plus, nous savons à présent qu’il n’y aura pas de procès sur place. Les autorités kurdes ont déclaré par ailleurs qu’ils ne pourraient pas longtemps assurer des conditions de détention optimales, que des évasions ou des dispersions étaient dès lors possibles : leur extradition est donc non seulement une question de droit, mais aussi de sécurité nationale.

Lettre ouverte du Collectif Familles Unies le 21 décembre 2018 à l’attention de Monsieur Emmanuel Macron, le Président de la République.

Objet : Le devenir des enfants et petits enfants orphelins en Syrie

Monsieur le Président de la République, 

C’est avec gravité, que nous vous demandons d’intervenir dans l’urgence pour que nos petits-enfants français, emmenés malgré eux en Syrie, ne soient pas tués par l’armée Française et les forces de la coalition internationale.

Nous parents, grands-parents, recevons des messages de nos filles terrifiées ! Elles nous transmettent les noms des familles françaises tuées sous les bombes de la coalition internationale, dont la France fait partie ! 

Les bombes tombent sur des habitations ciblées où se trouvent des femmes et des enfants :  50 petits enfants Français de familles de notre collectif sont morts récemment sous les bombes de la coalition et de la France. Il reste des orphelins.

L’armée a fait le choix de couper l’acheminement de nourriture pour les affamer.  les premières victimes sont encore les enfants, certains mangent de l’herbe.

Ces femmes et enfants sont des citoyens français. On déplore également de nombreuses victimes chez les civils syriens.

A chaque instant nous surveillons nos téléphones dans l’espoir d’avoir un signe de vie de nos petits-enfants, avec l’angoisse d’apprendre le décès de nos filles et de leurs enfants. Daech doit être éradiqué, mais pas à n’importe quel prix ! Pas en sacrifiant volontairement des civils Français, nos petits-enfants et leurs parents.

Les médias internationaux parlent d’un massacre de civils et les O.N.G dénoncent la violation des conventions internationales.

Nous ne voulons pas soustraire nos enfants à la justice. Ils doivent rendre des comptes pour s’être rendus en Syrie, pour appartenance à une idéologie djihadiste. Ils ont été manipulés et embrigadés par Daech sur le territoire français.

La majorité de nos petits enfants sont en bas âge et  innocents. Ils n’ont pas demandé à partir ou à naître dans un pays en guerre. Vous ne leur laissez aucune chance de survie ! Nos filles n’ont plus « d’endroits » où se mettre à l’abri avec leurs enfants.

Nous souhaiterions aussi avoir la liste de ceux qui sont décédés dans les bombardements pour que leurs familles puissent faire leur deuil. Pouvez-vous également nous donner les noms de ceux et celles qui sont en détention dans les camps ou les prisons en Syrie ou en Irak. Certaines familles n’ont plus de nouvelles depuis des mois.

Nous sommes respectueux des valeurs de la République et demandons simplement que nos filles et nos petits-enfants échappent à cet enfer. 

Entendez, Monsieur Le Président de la République, notre appel de détresse. Nos enfants et petits enfants n’ont que trop souffert. Ce sont aussi des enfants de la République. Sauvez ceux qui peuvent encore l’être.

Nous vous prions de croire, Monsieur le Président de la République, en nos sentiments respectueux.

Des familles françaises de la République.

Familles unies dans la douleur face à la tuerie de Strasbourg


Familles unies dans la douleur face à la tuerie de Strasbourg qui augmente l’inquiétude des personnes touchées voire  engagées dans la prévention de la radicalisation violente. (@collectif familles unies)

Comment l’idéologie radicale salafiste , takfiriste ( ce qui semble le cas de ce jeune à Strasbourg) a t elle pu se développer en france, dans les prisons, ailleurs , et contaminer des jeunes (nos jeunes…) ?

Si nos responsables ne combattent pas cela en amont fermement, on ne peut pas trouver le remède , le poison idéologique continuera de se diffuser et cela risquera de  perdurer malheureusement.

Réagissons & unissons nos forces.